La serpette du vannier, une sagesse ancienne où l’héritage des maîtres se fait chair et acier.
Elle n’est pas qu’un outil, elle est mémoire vivante, elle est le témoin des gestes transmis, du savoir partagé dans la patience des siècles.
Chaque coup de serpette est un pas dans cette lignée, un fil invisible qui traverse les âges.
Les doigts connaissent l’arc de la courbe comme une évidence, pourtant la perfection n’est pas dans l’outil, mais dans l’humilité, de ceux qui comprennent que la technique se façonne au fil du temps.
Et dans le creux de la main, ce couteau devient plus qu’une chose, il est un pont, une continuité, un lien, entre les mains d’hier et celles de demain, portant la perpétuité d’un savoir, au cœur des gestes, dans la chair des mains.
Merci aux anciens et aux anciennes.
